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Naruto X Boruto Ultimate Ninja Storm - Déclin artistique
La sortie de Naruto X Boruto Ultimate Ninja Storm X a suscité l'enthousiasme parmi les fans de la franchise. Une belle façon de célébrer les vingt ans de l’animé à travers un jeu reprenant beaucoup des codes illustres Naruto Ultimate Ninja Storm de l’ère 128 bits. Malheureusement, manette en main, le tableau n’est pas aussi réjouissant, et risque de décevoir même les plus fidèles supporters.
Le premier contact avec le titre est d’emblé assombri par une optimisation défaillante sur PC. Le jeu exige théoriquement une carte graphique GTX 770 pour tourner correctement et rame sur une GTX 2070. Le mode 1080p, censé être une norme accessible, devient un cauchemar avec des ralentissements qui vont au-delà du simple problème de RAM. Le jeu, même en 60 fps, tourne au ralenti, sapant ainsi l'expérience de jeu dès les premiers instants. Il faut bidouiller dans les réglages, et baisser la résolution, pour trouver un rendu acceptable
Un gameplay qui stagne malgré des qualités évidentes
Si le gameplay reste l'un des points forts de la franchise de part sa richesse et sa variété, nous regretterons un manque évident d'innovation. Le système de combat n'a en effet pas réellement évolué depuis une décennie, laissant les joueurs sur leur faim. Les changements semblent se limiter à une simplification destinée à un public moins exigeant,...
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Call of Duty Modern Warfare III - Recyclage maximum
Fin d’année rime avec nouvel épisode de Call of Duty. C’est comme ça, c’est aussi immuable que les pluies d'automne mosellan, et ça dure depuis une quinzaine d’années. La nouvelle fournée d’Activision se nomme Call of Duty Modern Warfare III, et s’inspire des meilleurs épisodes sortis par l’équipe d’Infinity Ward. On était donc en droit d’attendre une sorte de feu d’artifice final, et à la place, on a plutôt droit à un recyclage en bonne et due forme (remarquez, c'est dans l'air du temps.).
Adepte de la licence dans ses plus belles années (allant de Modern Warfare à Black Ops premier du nom, allez), je dois bien concéder avoir suivi l’évolution de la série phare d’Activision d’un oeil de plus en plus lointain, à mesure que les épisodes s'accumulaient et leur qualité se dégradait. N’écoutant que mon courage, je décide tout de même de prendre le test de ce Call of Duty Modern Warfare 3, en espérant renouer avec quelques sensations passées.
La campagne ça ne vous gagne pas toujours
On commence donc par le mode campagne, dont les souvenirs de Modern Warfare premier du nom m’habitent encore aujourd’hui. Avancer cerveau débranché, tirer sur des méchants, faire des grosses explosions tout en profitant d’une mise en scène qui m’en mette plein les yeux, voilà tout ce que j’attendais du mode solo. Malheureusement,...
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Fate/Samurai Remnant - Petit samouraï est devenu grand
Dans l’embouteillage de jeux de cette fin d’année, Fate/Samurai Remnant fait office de petit poucet. L’action-RPG aux accents de musô doit tenter de se faire une place dans un genre déjà usé jusqu’à l’os. On s’attendait donc à un énième jeu du genre signé Omega Force, vite fait, vite oublié. Mais ça, c’était avant d’avoir sorti le katana du fourreau.
La première grande réussite de Fate/Samurai Remnant est sans conteste son univers. On y incarne Iori Miyamoto, un apprenti samouraï que Musashi Miyamoto en personne -excusez du peu- a pris sous son aile. Tout se passait plutôt bien, jusqu’au jour où une bande de malfrats décide de s’attaquer à notre village. Ni une ni deux, notre ami prend son courage à deux mains pour affronter la menace. Vaincu, il est sauvé in extremis par Saber, une jeune combattante mystérieuse et douée dans le maniement des lames. Celle-ci va devenir son compagnon de route dans sa quête aux allures de Battle Royale : il s’agit de venir à bout de ses six concurrents pour se voir exaucer notre vœu.
Si le postulat de base est assez conventionnel, la narration s’avère riche et les personnages hauts en couleur. Pas de panique, même les néophytes pourront profiter de l’histoire de Fate/Samurai Remnant sans être perdus. Le jeu se permet même quelques fulgurances de mise en scène, ce qui...
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Star Ocean: The Second Story R - Un océan de bonheur
Un an après le très oubliable Star Ocean 6, Square Enix ressuscite une pépite de la série et du J-RPG en général pour nous livrer un remake, Star Ocean The Second Story R. Comme son nom l’indique, il s'agit du deuxième opus de la saga, considéré aujourd’hui encore comme le meilleur. Autant dire que pour le studio Gemdrops, à l’origine de ce remake, il ne fallait pas se rater.
Tout comme le jeu d’origine, ce remake nous fait incarner deux personnages principaux au choix, Claude ou Rena. Pour ma part, j'ai choisi de débuter avec Claude. Fils d'un haut gradé et héros de guerre, il a longtemps grandi dans l'ombre de son paternel, et souhaite s'affirmer par lui-même. Tout se passait plutôt bien pour lui jusqu'au jour où, voulant prouver son courage, il se montre un peu trop téméraire en touchant un artefact d'origine inconnue. Le voici donc transporté sur une autre planète, sauvage et hostile, désormais livré à lui-même. Priorité : survivre aux gros monstres qui ne rêvent que de le transformer en casse-croûte. Une solitude bien vite comblée par la rencontre de la charmante Rena, jeune fille issue d'un village voisin. Après lui avoir présenté son village, le maire fini par lui révéler qu'il est peut-être le héros de la lumière, que tout le monde attend sur le continent, censé délivrer ses habitants des forces du mal. Un début de jeu...
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Infinity Strash : DRAGON QUEST The Adventure of Dai - Pas la meilleure publicité pour le manga
Populaire s’il en est, Dragon Quest : The Adventure of Dai est un manga sorti à la fin des années 1980, en même temps qu’un certain Dragon Ball. Un shônen qui a su marquer une génération entière (même s’il est resté dans l’ombre de Dragon Ball chez nous). La non-existence d’une adaptation vidéoludique depuis trente ans était donc une anomalie désormais réparée: Infinity Strash : Dragon Quest The Adventure of Dai débarque dans nos contrées. Et le rêve de toute une génération n’est pas loin de se transformer en cauchemar…
Infinity Strash nous met de suite dans le vif du sujet, en nous faisant incarner le jeune Dai dans un combat contre son père en guise de tuto. À l’issue de celui-ci, on s’attend à pouvoir incarner le jeune combattant et explorer l’île dans des phases de gameplay. Que nenni. Le jeu nous balance une très longue séquence cinématique qui couvre tout le premier arc du manga, et d'une manière assez grossière. Une succession d’écrans fixes, reprenant des cases du manga, et découpés à la hache. En guise d'introduction, on a vu mieux… Fort heureusement, le doublage japonais permet de tonifier un tant soit peu tout ça. Le découpage du jeu est d’ailleurs un gros problème, tant l’équilibre entre phases de gameplay et phases narratives est mal dosé. Si on y ajoute ce côté mou du genou, l’ensemble devient vite insupportable, et les fans comme les nouveaux venus auront tôt fait de zapper...
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